Remarque
Les traitements présentés dans ce livre ne remplacent en aucun cas un médecin ou un thérapeute. Avant toute tentative d’auto-traitement d’une maladie, un diagnostic devra être établi au préalable. Pour les maladies graves ou les problèmes psychologiques graves il faudra toujours faire appel à un thérapeute qualifié.
Première parution 2006
Copyright © 2006 Hagen Heimann
G. Reichel Verlag, Reifenberg 85, 91365 Weilersbach, Allemagne
Tous droits réservés
Première parution française 2014
Copyright © 2014 Hagen Heimann
Tous droits réservés
Couverture (Image utilisée de © malwa – Fotolia.com), Typographie et mise en page : ASKU-MEDIA Sven Uftring, Bad Nauheim, Allemagne
Edition : Books on Demand GmbH BoD
12/14 rond-point des Champs Elysées
75008 Paris
Imprimé par BoD – Books on Demand GmbH, Norderstedt, Allemagne
ISBN : 9782322029044
Dépôt légal : août 2014
Internet : www.hagen-heimann.de
Pour Papa
Ne pensez pas un seul instant que l’on vous éloigne de l’œuvre de Hahnemann –au contraire: Il a montré les grandes lois fondamentales, les bases. Mais il n’avait qu’une vie. Aurait-il pu poursuivre et développer son œuvre qu’il aurait sans doute pris cette direction. Nous ne faisons que poursuivre son œuvre, un tant soit peu, pour la conduire à son niveau naturel suivant.
Dr. Edward Bach, Vous souffrez de vous-mêmes1
Edward Bach est né le 24 septembre 1886 à Moseley près de Birmingham/Angleterre. A l’âge de 20 ans, il commence ses études de médecine et réussit plusieurs examens complémentaires après l’obtention de son diplôme en 1912.
Après ses études, Bach dirige occasionnellement les urgences de la clinique universitaire de Londres et, après quelque mois seulement, il se voit offrir un poste de chirurgien.
Afin de trouver de nouvelles approches thérapeutiques pour les personnes atteintes de maladies chroniques, il s’intéresse à l’immunologie. Plus tard, il occupe un poste d’assistant à l’institut bactériologique de la clinique universitaire de Londres et c’est ici qu’il va rechercher, pendant quatre ans, les liens entre le changement pathologique de la flore intestinale et les maladies chroniques.
Des sept souches bactériennes qu’il a pu isoler, il réussit à développer des vaccins. Avec ces vaccins, il a obtenu des résultats de guérison positifs pour des maladies jusque là incurables.
De 1919 à 1922, il travaille dans un hôpital homéopathique en tant que bactériologue et pathologiste.
Pendant ce temps, il étudie intensivement l’homéopathie et découvre des similitudes avec son travail.
Après plus de huit années d’utilisation et de pratique, il prépare ses vaccins selon les procédés homéopathiques : en nosodes. Sur la même période, il étudie avec attention la personnalité de ses patients. Il réussit ainsi à attribuer ses nosodes en fonction du type de personnalité et il est alors devenu possible de prescrire les médicaments nécessaires en se basant uniquement sur l’observation des patients ; alors que jusque là des analyses compliquées en laboratoire étaient nécessaires.
Il obtient de tels résultats de guérison avec ces nouveaux remèdes que ses collègues lui vouent une grande reconnaissance et l’appellent «le deuxième Hahnemann». Néanmoins, Bach reste modeste car après 14 ans de recherche sur les souches bactériennes, il réalise qu’avec les remèdes issus de ces souches, il ne peut guérir que les maladies que Hahnemann avait résumées sous le type «psore». Il est aussi insatisfait du fait que les remèdes soient obtenus à partir d’agents pathologiques.
Il se met alors à la recherche de nouvelles plantes thérapeutiques qui pourraient non seulement remplacer les nosodes mais aussi élargir leur champ d’action. Son expérimentation des différentes herbes et plantes apporte à la fois de nouveaux remèdes et une nouvelle méthode de fabrication1. Les trois premiers médicaments fabriqués de cette manière furent Impatiens, Mimulus et Clematis. Il les étudia pendant presque deux ans en vue de changements positifs sur la flore intestinale et de l’état psychique du patient. Les résultats furent tellement probants qu’il réalisa être à l’aube d’une toute nouvelle découverte. Il tourna le dos à toutes ses recherches sur les nosodes pour se consacrer à la recherche d’autres plantes thérapeutiques.
De la découverte des changements pathologiques de la flore intestinale aux premiers remèdes des fleurs de Bach, il fallu quinze ans de recherches intensives. Ce furent des années importantes, pendant lesquelles Bach avança rigoureusement à partir des symptômes corporels vers les véritables origines de la maladie : les états émotionnels négatifs.
Il a fallu plus de onze ans d’études intensives de l’homéopathie pour élaborer des vaccins à partir des nosodes et pour finalement les jeter par dessus bord quand leur champ d’action limité fut découvert. Mais son sens de l’observation, aiguisé par l’examen du type de personnalité et des états émotionnels négatifs des patients, lui a permis de parvenir à son œuvre véritable, les « Fleurs de Bach».
Quatre années entières furent nécessaires pour trouver ce qu’il nomme les « Douze Guérisseurs» et les « Sept assistants ». Chaque nouveau remède trouvé est envoyé par le Dr. Bach à ses collègues afin qu’ils puissent l’utiliser dans leur cabinet. Parmi eux se trouvent, entre autres, ses collègues homéopathes Dr. Wheeler et Dr. Clarke qui l’encouragent sans cesse à poursuivre ses recherches. Grâce à ses remèdes, ils ont d’excellents résultats chez leurs patients. Ces deux Docteurs jouissent encore aujourd’hui d’une excellente réputation parmi les homéopathes.
Les nouveaux remèdes étaient uniquement prescrits en fonction des états émotionnels négatifs, même si, au début, Bach parlait aussi de vertus incarnées par ces fleurs. En utilisant ce terme, il voulait simplement expliquer la différence entre le principe de l’homéopathie («que le semblable soit soigné par le semblable») et celui des essences florales (ajouter la «vertu»). C’est pour cette raison que dans son écrit « Heal Thyself» (Guéris-toi toi-même) de 1933, il liste les douze fleurs déjà trouvées en qualité (vertu), faute (faiblesse) et du remède qui aide à dissoudre la faute».2 Dans ses écrits ultérieurs2, il renonce totalement à ces descriptions de «vertus », « concepts positifs de l’âme».
Fin 1934, le Dr. Bach s’installe à Sotwell, un petit village dans la vallée de la Tamise. La plupart des plantes qu’il a découvertes poussent à cet endroit. Il pense être au bout de ses recherches. Ce sentiment est bien légitime aux vues du nombre important de fleurs comparé à celui de ses nosodes. Il n’a alors cependant trouvé que la moitié de ses remèdes floraux. Il découvrira les dix-neuf autres fleurs au cours de l’année suivante.
Il achève alors ses recherches en ayant la certitude absolue d’avoir maintenant trouvé un remède pour chaque émotion négative archétypale. Il décèdera quinze mois plus tard.
Aux vues des quinze ans qui lui ont été nécessaires pour trouver les corrélations et les limites des nosodes, il semble évident qu’il n’a pas eu le temps de découvrir toutes les corrélations entre les remèdes floraux.
Avant son décès, dans le but de laisser un héritage médial clairement défini3, Bach entreprit de brûler tous les documents concernant d’autres remèdes floraux non adaptés à sa thérapie.
50 ans plus tard, Dietmar Krämer a prouvé qu’Edward Bach avait trouvé un remède floral pour chaque état archétypal et qu’aucun remède ne manquait.
Le 17 mai 1987, Dietmar Krämer, naturopathe et homéopathe (Heilpraktiker diplômé), découvre la première « zone cutanée des fleurs de Bach» et peu après, les liens entre les fleurs de Bach : les «rails des fleurs de Bach». Pour la première fois, grâce à ces deux découvertes, on peut prouver que le Dr. Bach avait bien découvert une fleur pour chaque état émotionnel négatif archétypal.
La topographie des 243 zones reflexes émotionnelles, les «zones cutanées des fleurs de Bach», ne laisse aucun espace libre aussi petit soit-il.
La même chose est valable pour le système de rails, qui est en lien direct avec les méridiens d’acupuncture.
Dietmar Krämer est de plus parvenu à trouver des correspondances entre les fleurs de Bach, les pierres précieuses et les huiles essentielles ; ainsi que des correspondances entre les rails des fleurs de Bach et les méridiens d’acupuncture, les couleurs, les sons, et les métaux.
L’ensemble de ses recherches a pris neuf ans. De l’approche thérapeutique, «traiter les origines émotionnelles des maladies corporelles de façon à ce que le corps n’ait plus besoin de somatiser», est née une forme de thérapie totalement nouvelle – les « Nouvelles Thérapies avec les fleurs de Bach, huiles essentielles, pierres précieuses, couleurs, sons et métaux».
1 La méthode de macération au soleil et d’ébullition
2 The Twelve Healers and Other Remedies.
3 Dans le but d’éviter à ses successeurs des confusions dues à des notes contradictoires, il avait, depuis toujours, l’habitude de détruire toutes les notes prises pendant ses recherches, au moment où ses hypothèses étaient confirmées et ses résultats publiés.3
« La maladie est seulement corrective : Elle n’est ni rancunière, ni méchante mais plutôt un moyen qu’utilise notre âme pour nous montrer nos erreurs, pour nous préserver d’erreurs encore plus grandes, pour nous empêcher de faire de plus gros dégâts et pour nous reconduire sur le chemin de la vérité et de la lumière, que l’on n’aurait jamais dû quitter. »4
Comme le montre cette citation, l’origine de la maladie est, pour le Dr. Edward Bach, non pas matérielle mais émotionnelle. Plus précisément, il s’agit d’un conflit entre la personnalité et le Soi-supérieur. Le fait qu’il existe des origines émotionnelles aux maladies, n’est déjà pas nouveau du vivant de Bach (1886–1936). Même si cette approche fait aujourd’hui partie de la connaissance générale, les relations exactes restent encore en grande partie diffuses.
Ce qui n’était pas le cas pour le Dr. Bach. Il avait réussi à classifier exactement les 38 états émotionnels négatifs qui étaient responsables de la maladie. Et en même temps, il a créé la possibilité de les traiter efficacement avec ses 38 remèdes floraux.
Bach traitait uniquement les états d’âme négatifs, sans prendre en compte l’inconfort corporel. Il était convaincu que le malade, grâce à l’administration de la vertu manquante via la fleur de Bach, retrouvait l’harmonie avec son Soi-supérieur, et ainsi guérissait. A maintes reprises, ses succès thérapeutiques confirmèrent ses conclusions. Il guérissait en effet n’importe quelle maladie en administrant seulement ses élixirs floraux.
On ne saura jamais si Bach était conscient de la grandeur et de la portée de sa découverte : sans le savoir, il avait trouvé, avec ses 38 fleurs, les archétypes.
Dans l’hypothèse où les 38 élixirs floraux classifiés par Bach rétablissent l’harmonie entre la personnalité et le Soi-supérieur, il existe forcement 38 zones de contact entre la personnalité et le Soi-supérieur.
Si le contact est interrompu quelque part, une «vertu» est manquante et un état émotionnel négatif bien défini en résulte.
Dietmar Krämer et moi-même avons nommé les concepts émotionnels trouvés par Bach «les archétypes de Bach». En effet, ces états émotionnels négatifs peuvent se trouver chez tout le monde, indépendamment du sexe, de l’âge, de la culture, de la race, de la religion, de l’éducation, du niveau social et de l’époque.
Le terme « archétype » vient du grec et signifie « image originelle » ou encore « forme originelle ». Il est souvent associé à C. G. Jung et aux symboles des rêves qu’il a décrits. Il n’existe néanmoins aucun lien thérapeutique entre les « archétypes de Bach » et les « archétypes de Jung », comme on devrait les appeler. Carl Gustav Jung interprète les rêves et leur symbolique, le Dr. Edward Bach s’intéresse aux états émotionnels négatifs tels que : la jalousie, l’envie, l’impatience, le manque de confiance ou le sentiment de culpabilité, connus par tout le monde.
Le fait que les états émotionnels décrits par le Dr. Bach correspondent bien à des archétypes fut confirmé bien plus tard par le Naturopathe (Heilpraktiker diplômé) Dietmar Krämer, grâce à ses recherches sur les zones cutanées des fleurs de Bach. Il put prouver que chaque archétype trouve son équivalent à un niveau thérapeutique différent4. Afin de simplifier la nomenclature, il donna aux « archétypes de Bach» le noms des fleurs qu’ils incarnent5.
Refoule les sentiments désagréables. Semble joyeux et insouciant, ne se plaint jamais, ne parle pas de ses propres difficultés, relativise même les problèmes évidents et visibles pour tous.
Sensibilité exagérée. Des peurs vagues, indéfinissables. Peur en relation avec des sujets tels que la mort et la religion.
Très critique. Tend à prononcer des paroles blessantes ou à critiquer intérieurement les autres. Incapable de reconnaitre ses propres erreurs.
Grand besoin de reconnaissance. Ne sait pas se délimiter visà-vis de la volonté d’autrui et a, par conséquent, du mal à dire « non ».
Manque de confiance en sa propre capacité de jugement et de décision. Demande sans cesse l’avis de quelqu’un, même quand, au fond, il est sûr de lui.
Sentiment intérieur d’être assis sur un tonneau de poudre, qui peut exploser à tout moment. Peur de disjoncter et de perdre le contrôle de soi.
Incapacité d’apprendre de ses erreurs. Commet souvent des fautes d’inattention et reporte éternellement les tâches désagréables et ingrates au lendemain.
Tendance à se mêler des affaires des autres et à les materner. Boude si ses conseils bien intentionnés ne sont pas suivis ou rejetés.
Rêve les yeux ouverts et vit davantage dans un monde imaginaire que dans la réalité. Semble absent et se désintéresse du présent.
Besoin de propreté exagéré ; est dégouté par la saleté, les bactéries, les bestioles, la transpiration. Se sent intérieurement impur.
Accablé par une surcharge de tout genre avec l’impression de ne plus être à la hauteur de ses tâches. Le travail à effectuer est subjectivement ou objectivement trop important et semble comme une montagne infranchissable.
Une attitude toujours négative avec une tendance à ruminer. Se laisse facilement décourager et doute en permanence du succès.
Désespoir à la suite de nombreux échecs ; abandonne après de nombreuses tentatives infructueuses. Ne voit plus d’issue.
Besoin exagéré de compassion et attitude intrusive ; à besoin d’un public ; est incapable de rester seul. Tendance à s’apitoyer sur lui-même.
Se démarque de façon agressive avec une tendance à la colère, la haine, l’envie et la jalousie. Est facilement irrité et s’énerve pour un rien.
Nostalgie. Vit plus dans le passé que dans le présent et montre peu d’intérêt pour les choses actuelles.
Fatigue et épuisement suite à une surcharge mentale. A du mal à se lever le matin et beaucoup de difficultés à se mettre en route. Une fois lancé, le travail avance facilement.
Impatience, agitation ; est toujours pressé et pousse souvent ceux qui vont plus lentement, à aller ou faire plus vite.
Manque de confiance en soi. Complexe d’infériorité, doute de ses propres capacités avec le sentiment d’être inférieur.
Peurs précises et définissables comme la peur de l’eau, de l’orage, des cambrioleurs. Hypersensible aux bruits forts, la lumière forte, le froid, les agressions d’autrui.
Tristesse et mélancolie par périodes, sans une raison apparente ; nostalgie de quelque chose sans savoir de quoi.
Sens du devoir mal interprété avec une tendance de se ruiner la santé. Va souvent au-delà de ses limites et se force à continuer malgré la fatigue.
Epuisement total, physique et mental. Toutes les forces sont épuisées ; la vie semble être un fardeau.
Culpabilité, se fait des reproches et se torture avec des auto-accusations.
A constamment peur pour les autres. Les pensées tournent principalement autour du bien être d’autrui.
Peur panique et peur de mourir, par exemple lors d’accidents ou autres situations de danger pour la vie comme une crise cardiaque ou un AVC.
S’accroche à des principes stricts et des règles rigides auxquels la vie est soumise. Se refuse toutes choses qui ne rentrent pas dans le cadre de ces normes.
Incapacité de se décider entre deux possibilités. Revient souvent sur ses décisions et change d’avis. Des sautes d’humeur fréquentes – débordant de joie, puis au bord du désespoir.
Conséquences d’un choc émotionnel (par ex. la mort d’un proche), suite à une mauvaise nouvelle, des soucis, des peines.
Désespoir profond à cause d’un coup du sort ou d’une situation qui semble sans issue.
Grand passionné avec des idéaux élevés. Extrêmement sensible aux injustices.
Tyrannie, veut dominer et a soif de pouvoir. Impose ses désirs et idées sans compromis.
Manque de fermeté vis-à-vis des influences extérieures. Difficultés à gérer des situations de changement tel qu’un changement de métier ou un déménagement.
Supériorité. Pense être, d’une certaine façon, supérieur aux autres et être quelqu’un de meilleur.
Pensés obsessionnelles. Les pensés tournent sans cesse dans la tête ; impossible de les contrôler. Le « vers d’oreille » ; les mélodies entendues quelque part et dont on ne peut plus se débarrasser parfois pendant plusieurs jours.
Manque de but et de sens dans la vie. La recherche incessante de sa place dans la vie. A par exemple fait plusieurs métiers sans trouver celui qui lui donne satisfaction.
Résignation, a intérieurement capitulé. Ne fait plus aucune tentative pour changer sa condition insatisfaisante.
Amertume. Avale sa colère, est rancunier et incapable de pardonner.
Le Dr Edward Bach a trouvé les archétypes singuliers. Le Heilpraktiker Dietmar Krämer a développé, à partir de ces archétypes, le concept complet des « Nouvelles Thérapies » qui prend en compte non seulement les liens entre les fleurs6 mais aussi des formes de thérapie différentes.
Ce n’est qu’après la découverte de ces liens par Dietmar Krämer, qu’il est devenu possible de guérir les troubles chroniques de façon durable à l’aide des essences florales. C’est probablement la raison pour laquelle la thérapie des fleurs de Bach n’a, jusqu’à présent, pas bénéficié d’une plus grande notoriété et que, même dans le milieu des médecines alternatives, elle est restée secondaire. D’une certaine façon, c’est compréhensible car il s’agit seulement de 38 essences florales sans cohérence, qui ne possèdent même pas un principe actif scientifiquement prouvé. D’un autre coté, cela peut paraître complètement incompréhensible, étant donné que le Dr Bach était un médecin universitaire, chirurgien aux urgences et homéopathe qui n’utilisait finalement que ses remèdes floraux.
Avec la découverte des zones cutanées par Dietmar Krämer, il est possible de retrouver les 38 « archétypes de Bach » à d’autres niveaux thérapeutiques. Les huiles essentielles et pierres précieuses qu’il associe aux fleurs sont des correspondances directes des archétypes de Bach, ce ne sont ni des semblables ni des analogues7. Ces correspondances furent trouvées à l’aide des zones cutanées des fleurs de Bach. Ces associations furent vérifiées à de nombreuses reprises par de nombreux tests et quiconque avec un peu de sensitivité peut le vérifier par lui-même8.
Le concept général des «Nouvelles Thérapies » a fait ses preuves depuis 15 ans au sein du cabinet de Dietmar Krämer et dans ceux de ses collègues qui l’appliquent. S’il y avait eu un classement erroné des zones cutanées, des rails des fleurs de Bach, des huiles essentielles ou des pierres précieuses, les échecs thérapeutiques9 les auraient mis en évidence depuis longtemps.
Parmi les différences essentielles entre la thérapie des fleurs de Bach pratiquée par le Dr. Bach et les « Nouvelles Thérapies avec les fleurs de Bach » on compte parmi d’autre :
L’œuvre du Dr. Bach reste ainsi inchangée. La maxime : «il faut traiter la personne et non la maladie – il faut traiter la cause et non le symptôme » reste valable. On ajoute seulement en complément : « il faut traiter les états émotionnels négatifs au niveau thérapeutique dans lequel ils se sont manifestés, et en sens inverse de leur apparition. »
Le Dr Bach a mis 15 ans à découvrir tous les rapports, possibilités d’utilisation et limites aux Nosodes qu’il a développés. Après la découverte de la dernière plante médicinale et de sa préparation sous forme d’élixir floral, il lui restait à peine 15 mois à vivre. Etant donné ces circonstances, il paraît évident qu’il a manqué de temps pour parvenir à trouver toutes les relations entre ses 38 remèdes floraux. A l’époque, il les avait classés en sept groupes10, probablement de façon analogue aux nosodes qu’il avait développés, mais sans aucune relevance thérapeutique.
Plus de 50 ans plus tard, Dietmar Krämer a découvert les relations entre les fleurs ainsi que les conséquences thérapeutiques qui en découlent. Sur sa « fiche d’évaluation »11, présentée ci-après, les remèdes sont classés en fleurs intérieures, fleurs extérieures (au nombre de cinq) ainsi qu’une fleur de base. Les fleurs intérieures sont à nouveau classées en 12 groupes de trois fleurs chacun : les rails de fleurs de Bach.
Grâce à ce classement des remèdes floraux sur la fiche d’évaluation, il est non seulement possible d’avoir un bon suivi du déroulement de la thérapie12, mais il est également plus simple de prescrire un mélange de fleurs. En effet, la conséquence thérapeutique – l’effet de rail – est immédiatement visible.
Les fleurs extérieures sont indiquées, quand les états émotionnels negatifs sont : soit la conséquence d’influences extérieures, soit une réaction à une influence extérieure. Ces cinq remèdes ont une position particulière dans la thérapie des fleurs de Bach car les émotions négatives qu’ils représentent peuvent engendrer un blocage thérapeutique13 compromettant la guérison s’ils restent non traités.
Le groupe de fleurs extérieures est composé de :
Conséquences d’un choc émotionnel
Désespoir suite à des échecs répétés
Manque d’appui face à des influences extérieures
Surcharge aigüe avec le sentiment de ne pas être à la hauteur de la tâche
Peur vague, irrationnelle, à cause d’une sensibilité excessive
Après avoir observé qu’un état émotionnel négatif mène à un autre, Dietmar Krämer a classé les fleurs intérieures en douze groupes de trois fleurs chacun. Il les nomma « les rails des fleurs de Bach ». Cette suite de fleurs peut, vu de façon mécanique, être représentée ainsi :
FleurdeCommunication → FleurdeCompensation → FleurdeDécompensation